vendredi 15 février 2013

La sélection de la semaine : de quoi vous réchauffer

Marre de la grisaille, du froid ? Cette semaine, une sélection qui devrait vous réchauffer avec au programme du sport, de la sensualité, du soleil, et du rire.

 


Clin d'oeil : la dernière vidéo "Hidden lines" sur un kitesurf trip à Nitro City de la bombe



De l'aventure, des potes, des filles, du sport, des paysages magnifiques, tel est le cocktail très réussi du dernier opus de la web série : "Hidden lines". Un surf trip ou plutôt un kite surf trip au Panama avec des athlètes qui envoient du gros et qui délirent. Au delà du sport, l'occasion de découvrir un pays autrement, de faire des rencontres. De partager des moments forts et de s'amuser. Et il faut dire que Youri Zoon et Nick Jacobsen ne sont pas les derniers à faire les fous une fois sortis de l'océan. Ils s'inventent des challenges tous plus déjantés les uns que les autres : glisser dans la piscine de leur hôtel alors que des clients lisent tranquillement autour du bassin ou demander à des playmates de se dévêtir pour les encourager à se dépasser. Potaches mais aussi spectaculaires car quand le vent se lève, ils font preuve d'imagination et de souplesse comme quand ils montent voile en main sur les épaules de leurs copains. A "Nitro City" au Panama, un complexe hôtelier situé à une heure de Panama City et détenu par Travis Pastrana, un ancien champion de motocross freestyle, les amis ont trouvé dix milles idées pour profiter des joies de l'Océan Pacifique. Ils rident et rient : une énergie communicative.
Clin d'oeil : "Ode to the summer", les plaisirs de l'été en toute simplicité.

 


Vous raffolez de la douce chaleur des thés, des étés. De l'ambiance des levers de soleil, des premières lueurs de l'aube. Vous aimez sentir votre corps s' éveiller et vous délasser dans l'eau. Respirer, vous émerveiller d'un rien. Cette "ode to the summer" à l'été est un petit bijou. Une journée sans montre, une ballade à vélo sur les chemins sans autre guide que la lumière qui monte crescendo puis décline au fil des heures. Une rêverie bien mise en scène par Andrew et Carissa Gallo. Un chapelet de scènes bucoliques, de moments simples et intimes. Un joyaux qui fait du bien. L'été en toute quiétude vu par un couple délicieux basé à Portland dans l'Orégon. Un couple de photographes qui essaye de raconter des histoires avec une économie de mots et de moyens. Cette ode fait partie d'une série de courts métrages soutenus par le magazine Kinkfolk qui prône le retour à authenticité, à des rapports plus sains entre les gens. Kinkfolk est une revue avec un site plutôt bien fait néo hippie qui regroupe des artistes et des personnes enthousiastes qui cherchent à passer du bon temps ensemble, à partager des bonnes adresses et qui aspirent à donner un peu de sens à leur existence. Andrew et Carissa Gallo, c'est une signature : une atmosphère feutrée, des musiques douces qui rappellent l'enfance, des récits positifs et une tendresse folle. A suivre. 
 

Clin d'oeil : le burger Carl's Jr, de quoi se régaler





Du rêve, un peu de chaleur et de sensualité pour oublier les frimas de l'hiver... De quoi se régaler. Entre gastronomes.  Voilà un spot plus qu'inattendu : "Sun tan". A l'occasion du super Bowl, la finale du championnat de foot  américain, une célèbre marque de sandwich américaine a choisi de miser sur le glamour pour promouvoir son dernier burger au poisson : le "Southwest Patty Melt". Nina Agdal, mannequin vedette de 20 ans y déguste très langoureusement son encas sous le soleil en bikini. Le lien entre les deux n'est pas évident mais les internautes ont adoré la publicité. Faut dire que le Super Bowl est un événement sportif très prisé par la gente masculine. En une apparition, la "nina" a réussi à éclipser les précédentes égéries de la chaîne de fast food Kate Upton, Kim Kardashian et Paris Hilton. Evasion et érotisme, une association qui fait toujours recette : la bombe a fait exploser les audiences.


Clin d'oeil :  vous avez l'estomac dans l'étalon, malheureusement il y a Findus !

 
La vérité si jument, c'est le mashup de la semaine. Depuis qu'on a retrouvé des pattes dans des pates italiennes, les parodies se sont multipliéesEt comme, il n'y a pas que des bourrins chez les internautes, l'un d'entre eux un peu givré et qui aime l'épate (les lasagnes surtout ) a concocté un détournement qui fera surement un effet boeuf chez vos amis. Vous vous embêtiez. Heureusement, il y a Findus. Sabot, pardon c'est beau comme du Chateaubriand. Il n'y a rien de mieux qu'un peu d'humour pour se remettre en selle. A ce rythme là, "il y aura du jockey dans votre fromage blanc".

Clin d'oeil Une parodie des Misérables interprétée par des militaires sud-coréens



Les conscrits sud coréens n'en peuvent plus du service militaire obligatoire au quel ils sont astreint et le font savoir. Ils en ont marre de ne rien faire et de le faire tôt, de consacrer deux ans de leur vie à regarder de l'autre coté de la frontière et patrouiller le long du no man's land qui les sépare de la Corée du Nord. Pour faire remonter leur ras le bol, ils  ont mis en ligne une grande fresque de 13 minutes initulée "Les Militaribles".  Une parodie de la comédie musicale des  Misérables dans laquelle on voit des militaires déblayer la neige en  reprenant l'air des forçats en Coréen. Un moyen original pour déplorer la vie stricte à la quelle ils doivent s'astreindre, éloignés de leurs proches, de leurs petites amies, reclus  dans des bases secrètes, sans téléphone ni internet pendant des mois. Un calvaire que ces jeunes comprennent de moins en moins et qui se traduit chaque année par de nombreux suicides. Coupés du monde alors qu'ils vivent dans un des pays les plus connectés du monde, plusieurs d'entre eux ont eu le temps de réfléchir et d'imaginer un clip un peu délire qui a peu de liens avec l'œuvre de Victor Hugo. Jean Valjean, amoureux de Cosette obtient un créneau d'une heure pour voir sa petite amie. Et il vit cette permission comme un drame, une injustice sachant que le trajet qui les sépare prend 50 minutes.
Réalisé par un étudiant en cinéma et interprété par 80 figurants, "Les militaribles" devrait faire le buzz  en Corée et encore. A l'occasion de la sortie des Misérables, le blockbuster US interprété par Russel Crowe et Anne Hataway qui arrive dans les salles. 

Clin d'oeil Un rappeur chante et déplore la misère au quotidien en Iran : un flow pour remettre la société à flot




Emad Ghavidel est en train de se faire un nom en Iran. Ce jeune rappeur de 23 ansjoue avec les mots et les maux de la société. Dans son dernier clip "Chauffeur de taxi", qui se partage sur Internet, il raconte le difficile quotidien des classes populaires iraniennes. Un succès.

Originaire de Rasht, dans le nord du pays, il jongle avec les rimes et les petits boulots pour survivre. Ancien chauffeur de taxi pour compléter son revenu, il sait ce que sait que d'attendre le client pour quelques euros. Une profession fatigante, ingrate qui lui a permis d'ouvrir les yeux sur le monde, "On ne peut pas nier qu’il y a un problème aujourd’hui quand des gens propres sur eux négocient pour 0.25 centimes d'euros!"
Il connait les afffres du métier. "J’ai connu un chauffeur qui, alors qu’il faisait le trajet Rasht-Téhéran, s’est fait arrêter à un poste de contrôle et a passé un an en prison parce qu’un de ses passagers avait de la drogue sur lui. Il a perdu son taxi, donc son gagne-pain. C’est à force de parler avec eux et de voir toutes ces difficultés que j’ai décidé de chanter cette chanson."
Artiste peu connu, Emad n'aurait jamais imaginé connaître le succès dans son pays. Le rap est  underground en Iran et les autorités  ont plutôt à pouchasser les jeunes qui s'adonnent à cette musique occidentale. Mais par un concours de circonstances, sa chanson est passée sur PMC, une chaîne iranienne basée à Los Angeles. Puis reprise à Téhéran par la population qui s'est reconnue dans ces paroles. Et qui a accroché à son texte qui tranchent avec les romances à l'eau de rose.
Un coup de projecteur bienvenu pour un musicien atypique qui a envie de parler des questions de société. Une aubaine pour un acteur engagé qui s'était fait connaître avec deux titre très poitiques sur les rebelles syriens qui défendent la ville  d'Homs au risque de leur vie et sur les femmes sans voiles qui se font brûler le visage à l’acide par des hommes qui les trouvaient amorales.

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