mercredi 28 décembre 2011

Les 12 meilleures vidéos sportives de l'année 2011 : un classement très classe !

Le temps des florilèges est arrivé. Le-coeur-net n'échappe pas à la règle. 
Voici une sélection, ma sélection, avec tout ce que cela a de subjectif, des films "outdoor" qui m'ont le plus marqué au cours de l' année 2011. Et qui dit outdoor, dit portes ouvertes.  

Ce classement témoigne de l'investissement de sportifs passionnés toujours volontaires pour raconter de belles histoires, de l'arrivée de nouvelles disciplines excitantes et surtout de la créativité de réalisateurs ambitieux et curieux toujours en quête de nouvelles expériences... 

Pour bien commencer 2012, je vous propose 12 vidéos. 12 comme les 12 mois de l'année, les 12 apôtres, les 12 divinités olympiennes, les 12 "dan" du judo ou les 12 étoiles du drapeau européen. Mon super 12. 
TOP 12 Sense of Flying, une expérience sensationnelle en flying suit


Sortie à la fin de l'année, la vidéo "Sense of flying" a fait sensation. Oublier le bon sens, on est là dans le fou, le très fou, la très grosse décharge d'adrénaline. Imaginez : sauter d'une falaise, vous laisser tomber et voler près d'une minute à 200 km/ heure juste en bougeant les bras avant de vous poser comme une fleur là vous aviez prévu à l'aide d'un simple parachute.. Impensable et c'est pourtant le kiff d'un allumé, Espen Fadness qui pourrait être surnommé Espen Madness.  L'homme oiseau s'est élancé  au dessus du célèbre Fjord de Styn en Norvège après avoir soigneusement repéré les lieux. Si Espen est prêt à faire le grand saut ce n'est pas un grand sot. Celui qui est considéré comme l'homme volant  le plus rapide du monde pour avoir dépassé les 250 km/ heure nous fait partager cette expérience grâce à une caméra embarquée et une équipe de quatre cadreurs dissimulés le long de son parcours. 1 m 20 sans musique juste sa voix en train de se répéter les manoeuvres et le bruit du vent contre sa combinaison… 1 minute 20 secondes planantes. Du base jump comme on en voit rarement.  Il envoie du gros, du très gros. Espen est vraiment une espèce unique.  

Top  11 Danny MacAskill, un cycliste écossais et costaud qui nous sort du train train


Le trialiste de Dunvegan avait frappé un grand coup en novembre 2010 avec une vidéo très remarquée tournée dans l'île de Skye. Danny MacAskill nous avait fait découvrir une autre partie plus méconnue de son île. Dans sa dernière vidéo mise en ligne cet été, il nous amène dans un vieil entrepôt au plus profond de son Ecosse natale, là où furent construits et assemblées les premiers chemins de fer britanniques. Comme à son habitude, le trialiste part à la découverte d’un lieu qui a marqué l’histoire de son pays, et nous le présente au rythme de figures toujours parfaitement exécutées. Et des passages à haut niveau pour reprendre le jargon ferroviaire. 
Le décor poétique nous sort du train train habituel des vidéos de VTT tournées la plupart du temps en ville ou en pleine nature. Un peu "loco, loco" comme on dit dans certaines parties d' Espagne, l'ancien mécanicien qui vit à Edimbourg a été bien inspiré en choisissant cette vieille usine délabrée et ses wagons mangés par la rouille. Pas besoin de se faire un rail pour supporter le montage de ce court métrage. Pour son cinquième Opus, le rider a demandé à Stu Thomson de sortir des sentiers balisés et de ne pas chercher à faire un montage sur un train d'enfer. Pari tenu, il faut dire que le cycliste écossais est costaud, capable de rouler en équilibre sur un câble tendu au dessus du sol ou de faire un saut périlleux sur une poudre métallique.
Avec "The Wolves", sa musique tirée d'Every Kingdom de Ben Howard, Stu Thomson a su distillé une ambiance tranquille un brin mélancolique en parfait adéquation avec l'endroit digne d'une ville fantôme. Un parti pris un poil révolutionnaire qui a fait le succès de ce film intitulé, à oui j'oubliais l'essentiel,  Industrial Révolution.

TOP 10 "Noisia Vision",  la nouvelle vague du wakeskate


Pour vous mettre l'eau à la bouche, je dirais que le wakeskate, c'est du skate sur l'eau. Mêmes figures, mêmes délires. A deux nuances près, pas de roues et comme en ski nautique on est tiré par un bateau à moteur. Une belle vidéo pour découvrir cette discipline assez ludique et complètement nouvelle. Pas de straps comme en wakeboard, donc plus de liberté pour réaliser des manœuvres inédites. De très belles images pour les amateurs de glisse et un beau montage sur  Fools Rythm de Two Fingers. Quand vous ayez vu cette vidéo pas sur pour autant que vous vous direz "Fingers in the nose". La bande annonce a rencontré un franc succès tant cette discipline est télégénique et le film présenté en décembre devrait profiter de l'effet de surprise.

TOP 9 Les radieuses rideuses rieuses du Longboard Girls crew  


Sea, sun and skate. Le tout sous le signe du charme. C'est la signature du Longboard Girls Crew ! Le groupe de rideuses  radieuses qui s'était fait connaître cet été avec une vidéo très remarquée intitulée "Madrid Longboard" qui avait été vue plus de 400 000 fois sur le net ont remis cela fin novembre. Mais cette fois elles ont quitté les hauteurs de Madrid pour rejoindre les Baléares et ses routes vertigineuses. Et ses plages ensoleillées. Pas de slide ou de figures impressionnantes, ces jeunes filles font dans la descente. A 40 parfois 60 km/ heures sur des départementales. Un autre style plus radical. Accompagnées du réalisateur Juan Rayos, elles ont mis le feu à Majorque. Une vidéo légère comme un film de copines en vacances avec des fous rires, des baignades en maillot et des criques aux eux turquoise mais qui permet de mieux faire connaître cette discipline existante qui vous rappellera vos souvenirs d'enfance quand vous dévaliez à fond la rue en face de chez vous. 
Endless roads 2, ce sont sept jolies filles, un van et 15 jours à vivre une même passion : le skate. Un délicieux court métrage qui sent la crème solaire, le sable chaud et le bitume qui fond avec une bande son en grande partie made in Spain, avec plusieurs titres d'Alfonso Santisteban. 

Top 8 The art of Flight, un hymne au snowboard, vraiment pas du vol

Deux ans de tournage, des hélicoptères, un plateau composé des meilleurs riders de la planète, un grand réalisateur. Le moins que l'on puisse dire c'est The Art of Flight, la super production made in USA produite par Red Bull Media House, Brain Farm Digital Media, Quicksilver était attendue. Et malgré son titre, rien a dire : ce n'est pas du vol. Sur You tube, son teaser a été vu 6, 6 millions de fois. Et depuis sa sortie en septembre, le film qui met en scène quelques uns des meilleurs snowboardeurs du monde dont Travis Rice, John Jackson, Scotty Lago, Jeremy Jones, Mark Landvick et Jake Blauvelt s'est vendu comme des petits pains.  
Beaucoup d'argent injecté  notamment dans des voyages au long court pour trouver de nouveaux spots en Alaska, en Colombie Britannique, mais surtout en Patagonie, mais un résultat à la hauteur. 80 minutes d'un spectacle en haute définition. des images plus léchées les unes que les autres… Avec par exemple, les pales d'un hélicoptère volant à la verticale qui se confondent avec le cercle de la lune, le tout en ralenti. Ou encore un Triple Cork 1440 réussi par Mark Mac Morris… Le tout sur une bande son électro-rock très à la mode (M83, deadmau5, Apparat, The Naked and Famous). Brain Farm Productions avaient la réputation de faire des documentaires sublimes grâce à l'utilisation notamment de caméras Phantom qui filment à 1000 images par seconde en HD, elle a livré un film qui fait référence. 

TOP 7 Jesse Combs, un saut de 30 mètres en kayak filmé sous toutes les coutures . Y a qu'a ! Après toi ! 




C'est la vidéo de kayak de l'année. Commentée un peu partout dans le monde aux  Etats-Unis, en Russie, en Italie, en France... Jesse Combs a passé une cascade de plus de 30 mètres de haut en kayak. Le sportif américain, véritable aventurier, skieur accompli, excellent cycliste, prof de roller et de hochey, et surtout kayakiste de haut niveau a franchi sans ciller la chute d’Abiqua dans l’Oregon, aux Etats-Unis. Une performance impressionnante qu’il est possible de vivre en partie de l’intérieur à l'aide à une caméra fixée à l'arrière de l'embarcation. La vitesse, la radicalité de la chute, les gouttes d'eau, on est à la place de l'athlète.     

 La prouesse a eu lieu le 11 mars mais la vidéo n' a été mise en ligne sur You tube que le 27 septembre. Pour le shooting, Lucas Gilman, photographe prodige du Colorado, vainqueur American Photo Emerging Photographer Award en 2008 a sorti l'artillerie pour nous plonger dans l'action, utilisant un Nikon D3X, un  Nikon D7000, des objectifs Nikon AF-S 70 -200 mn. Et une caméra embarquée pour nous plonger au coeur de la cascade. Et sortir des films plan-plan où les réalisateurs rament et qui s'avèrent plutôt galère. 

TOP 6 "The Defy", du Wakeboard pour vous réveiller



  "The Defy",  est un des deux ou trois gros films de glisse qui auront marqué cette année. C'est le pendant marin de The Art of flight Danny Harf, quatre fois vainqueur des X games, 3 fois champion du monde de wakeboard, a tourné pendant trois ans. Pendant 36 mois, BFY productions a filmé à l'aide de ce qui se fait de mieux en termes de caméras, la Phantom, la Red Epic, et en super 16.
    Aux yeux des spécialistes, il s'agit sans doute du plus beau film de wakeboard de tous les temps à cause de son casting qui comprend quelques uns des meilleurs spécialistes de la discipline et aussi à cause des spots parcourus entre lacs de rêve et plages paradisiaques. Hélicoptère, caméras embarquées sur des bateaux ou des voitures, les angles de vues sont stupéfiants. 

      Mais le charme des séquences vient aussi de l'utilisation des ralentis, une technique souvent appelée "Slowmotion" en anglais. Ce procédé consiste à diffuser les images d'une action dans un temps plus long que celle de l'action initiale, afin d'en augmenter l'impact. Le ralenti est obtenu en filmant une scène avec un nombre d'images par secondes supérieur à la vitesse de projection. En passant l'enregistrement avec un nombre d'images par seconde normal, la scène, plus longue, donne l'impression de se dérouler lentement. Pour caricaturer, si on capte 50 images en  une seconde et je les lis à 25 images/s, j'ai un ralenti x 2.

TOP 5 "Mirage",  le surf  en bullet time, c'est de la balle !


Non, vous ne rêvez pas, ce n'est pas un mirage. Dans leur dernière pub pour la ligne de maillots de bain haut de gamme de Rip Curl, Tim et Callum Macmillan ont réussi "un bullet time" incroyable. Ils sont arrivés à figer des surfeurs en pleine action, et une fois pétrifiés en l'air, à les montrer sous toutes les coutures en effectuant un arc de cercle autour d'eux. Un effet magique qui s'obtient en principe difficilement en studio et qu'ils ont reproduit en pleine mer. Il y a deux ans, les deux frères avaient créé la sensation en décomposant ainsi les mouvements de plusieurs champions dans une piscine à vagues. Avec cette série de petits films promotionnels, ils ont placé la barre encore plus haut. Ils se sont carrément jetés à l'eau, une eau chaude, rassurez-vous, au large des îles Fidji pour capter les évolutions de Mick Fanning, double champion du monde de la spécialité et de plusieurs de ses amis.

Le résultat est saisissant. On a l'impression que les surfeurs sont comme statufiés, que le temps s'est arrêté et qu'une caméra effectue une rotation autour d'eux.  Un peu comme si on avait affaire à un tableau animé ou si on pénétrait dans une photo. Pour montrer les sportifs sous tous les angles, les deux réalisateurs ont construit un grand rail sur lesquels ils ont fixé pas moins de 48 caméras Go Pro. 48 caméras ultra légères qu'ils ont reliées entre elles, synchronisées et qu'ils ont déclenché simultanément. Résultat, une série de 48 photos en haute définition. Et qui vues très rapidement les unes après les autres, à la manière d'un livre d'images pour enfant dont on fait défiler les pages avec le pouce, forment une petite séquence vidéo.

Cette prouesse provient d'un système créé spécialement pour la firme de Half Moon Bay : le 3 D Hero. Une innovation qui permet à un réalisateur  de relier deux caméras à l'aide d'un câble. Elles sont ainsi « genlockées » ou synchronisées pour pouvoir matcher des vues prises depuis plusieurs caméras ou prendre des photos en 3D. A terre ce qui est assez courant mais aussi sur et sous l'eau, ce qui est plus que rare. Un petit kit qui offre la possibilité de relier un nombre presque illimité de caméras et les déclencher ensemble d'un seul clic. Les deux frères ont sauté sur l'occasion et monté un film qui mixe, et la photo et les vidéos. Les passages en bullet time s'intégrant à merveille aux petits films des deux producteurs de Timeslice. Une technique qui devrait devenir très en vogue dans les vagues !
TOP4 Du skate in Paris, cela roule !

 
 Un film de glisse dans Paris, avec un esprit typiquement parisien c'est possible. "A week in Paris" est un beau court métrage qui suit le skateboarder anglais John Tanner dans les rues de la capitale française. Pas forcément spectaculaire mais simple et poétique. Un esprit estival à la Tati et un petit côté vintage au niveau du grain mais également, au niveau de la bande son, avec deux titres bien choisis : "Oh My soul"et "Melody" de Mary Persen. Le réalisateur Henry Edwards-Wood a enfilé les clichés comme d'autres des perles mais parfaitement de manière parfaitement assumée. Il a joué carte sur table son côté carte postale. His week in Paris is very "fashion". Normal la vidéo est financée par  éS. Et tout l' esprit de la marque est là.  Pas le genre Nike, Tanner ! 
TOP 3, La Highline, l'adrénaline en ligne



" I believe I can fly " de Seb Montaz-Rosset. Un moment d'émotion fort et l'occasion de découvrir une discipline sportive qui monte : la highline. Une grosse bouffée d'adrénaline en altitude. De superbes séquences qui jouent sur une corde sensible : le vertige. 
2011 a été l'année de la confirmation pour le réalisateur de Saint-Gervais à l'écoute de ses envies, de ses sensations et des autres. Un gars, un film : un grand bravo à ce défricheur... Qui par son ouverture d'esprit son enthousiasme communicatif mérite ce qui lui arrive. Montaz, le roi du montage, le prince de la montagne. Je sais : c'est facile, vous pouvez me rosser. Plus sérieusement, je lui avais consacré mon dernier billet, eu égard au beau buzz que cette vidéo  au coeur de l'action déclenchait. Un texte dont revoici le début.

"Bernard marche sur un fil lentement mais sûrement. Sous ses pieds, 500 mètres de vide sous lui. Et rien, pas une corde pour le retenir. Posé, il avance doucement les bras en l'air. Il est là, tranquille, concentré, serein. Il maîtrise. A chaque pas, il risque sa vie. De s'écraser sur les rochers en contrebas. Et pourtant, il semble apaisé. Mètre après mètre, il continue sur sa sangle comme si rien n'était. Défiant l'apesanteur, la mort. Juste pour le plaisir, le plaisir de sentir vivant. Intensément. Et la joie de jouer avec le vent, les éléments. On le sent plein d'énergie. Libre. Intouchable. Une séquence inoubliable.

Un moment de grâce parmi d'autres tiré de la vidéo événement de cette fin d'année : I beleive I can fly.  En moins d'un mois, le teaser du film de Seb Montaz Rosset a été vu près 2, 5 millions de vues sur le site  de partage en ligne Viméo.  Et le film lui-même accumule les prix dans les festivals. Le dernier en date étant le Grand prix du Festival du film d'aventure de La Rochelle. Le réalisateur croule aujourdhui sous les compliments et les sollicitations. Reportage en Allemagne, sujets télé au Brésil. L'engouement pour les prouesses de son petit groupe de français intrépides est incroyable. Un extrait de son long métrage a même été intégré au best of des meilleurs vidéos de sports extrêmes de l'année. 

Rares sont les films qui touchent de cette manière la corde sensible des internautes. Car le buzz sera durable. Et l'on peut parier qu' "I believe I can fly"fera date comme "Opéra vertical" de Jean-Paul Janssen, qui avait fait découvrir au plus grand nombre les plaisirs de la varape, l'escalade à mains nues. En 1982, le documentaire qui racontait l'histoire d' un grimpeur passionné ultra doué, Patrick Edlinger, un des tous premiers montagnards à franchir du 8a avait fait connaître au grand public une nouvelle discipline.  Le phénomène "I can fly" s'appuie sur les mêmes bases, des images chiadées, une histoire d'hommes qui s'épanouissent en pleine nature en se dépassant et une activité spectaculaire encore peu connue : la highline.



La highline est un dérivé de slackline, un jeu  où l'on s'amuse à évoluer entre deux murets ou deux poteaux sur une fine bande de quelques centimètres de large, entre deux et trois centimètres sans perdre l'équilibre. Cet exercice est vraisemblablement né dans le park du Yosémite  dans les années 1980 de l'imagination  de grimpeurs qui ne savaient pas quoi faire du reste de leurs sangles et qui s'amusaient à celui qui y resterait le plus longtemps en équilibre ou qui ferait la figure la plus osée sans se casser la figure. Ce qui n'était  qu'un passe temps pour quelques montagnards californiens désœuvrés s'est peu à peu transformé un précieux ustensile d'entrainement pour nombre de gymnastes ou des skieurs de haut niveau qui y ont vu, à l'image du champion olympique du combiné, Bodé Miller, un moyen de travailler leur équilibre en mouvement et améliorer leurs réflexes."


Top 2 Etre ou le néon :  une vidéo de surf étonnante, une idée lumineuse


Bondi n'est pas qu'une ville de la banlieue parisienne. C'est aussi une célèbre plage d'Australie. Un littoral propice à la pratique du surf avec de belles vagues régulières. Et une cité qui aime faire la fête. Chaque été, ses habitants organisent une soirée plutôt sympa le 21 juin. Pour pimenter cette summer party, cette année la marque de cidre Strongbow, partenairede l'événement, a voulu marquer le coup avec une vidéo originale qu'elle pourrait diffuser sur internet. Elle a fait appel à une légende du film de surf, Jack MacCoy, le réalisateur qui a tourné en autre Endless Summer 2. Son idée : équiper une dizaine de jeunes locaux de combinaisons équipés de bandes néons multicolores. Jaunes, bleues, roses, une jolie combinaison de coloris. 17 gars chauffés à bloc ont ainsi fait le show à la tombée de la nuit sous le regard des fêtards du "Bondi Iceberg" étonnés par ces silhouettes et ces planches lumineuses. Et moi aussi, j'avoue que j'ai vu le film, j'ai bondi. Quelle idée lumineuse. On pouvait penser que les images seraient vagues, que nenni. Le résultat est parfaitement réussi. On surfe de site en partage en blog pro en savoir plus sur ce superbe coup marketing. 


TOP 1 "This is my winter", Xavier Delerue n'est pas encore à la rue, loin de là. Le freeride dans sa plus belle expression

Il est des films où l'on se retrouve. Par le sujet, par le style sobre. Par l'esprit Big Moutain qui s'en dégage. "This is my winter" commence fort par un moment un peu compliqué où le snowboarder pyrénéen se retrouve à la limite sur une énorme plaque de glace au dessus d'une paroi verticale. Et se termine par une descente toute aussi délicate avoisinant les 45 degrés. Bref c'est du freeride, du vrai. Sans triche ni chichi. Entre temps, plusieurs mois d'aventures sur des spots mondialement connus : Chamonix, le Japon, l'Alaska. On n'est pas dans une course au plus gros saut, Xavier Delerue brille avant tout par sa lecture du terrain, son sang froid et son sens de l'à-propos. Lorsque les conditions de neige sont avalancheuses,  il va vite pour éviter les plaques à vent. Lorsqu'il tente une ligne droite, c'est qu'il estime que c'est le passage le plus indiqué. Avec honnêteté, il retrace son année 2011. L'hiver étant plutôt moyen en Europe, lui qui venait de lancer sa propre boîte de production, TimeLine Films a du se démultiplier pour sortir un film qui fasse date n'hésitant pas à se lancer dans des voies réputées extrêmement difficiles. Résultat : 28 minutes fabuleuses pour tous les amoureux de neige et de frissons. Une vidéo de glisse qui ne devrait pas vous laisser de glace….

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