lundi 12 mars 2012

"The snow must go"... : un road trip freeride en Autriche


"I am back". Avec un petit souvenir de vacances. Une vidéo amateur sans prétention. Neuf minutes de bonheur. Du ski comme on l'aime. Comme il devrait toujours être. Simple, sportif avec toujours un grand "smile". De la neige, du soleil et cinq copains toujours partants pour aller chercher la poudreuse là où elle se trouve. Un  road trip entre amis en Autriche, entre Silbertal, Montafon Silvretta, Lech, Zürs, Zug, Sankt-Anton. L'idée de départ, simplisime : partir vers l'Est et aller de spot en spot en fonction de la neige. Sur la route : un spot méconnu, Montafon Silvretta, bourré de poudre et oublié des riders et une des plus grandes stations d'Europe, Sankt Anton dans l'Arberg, réputée pour ses couloirs et son après-ski exceptionnel.  Et à l'arrivée : une semaine bien dans l'esprit freeride, faite de délires en montagne et de bonnes parties de rires. Et des rencontres sympas : des Allemands ultra accueillants, un Japonais parti à l'âge de 12 ans pour peaufiner sa technique avec les meilleurs skieurs d'Europe et des chamois joueurs. Encore plus surprenant : des policiers surpris de nous voir dévaler, "full speed", une face très rarement empruntée et disparaître dans une rivière après avoir cheminé dans la forêt. Un curieux comité d'accueil mais finalement super bienveillants. En fait, ils voulaient savoir qui étaient ces gentils fous.  Venus pour nous retirer notre forfait, ils sont  repartis au bout d'un quart d'heure de discussion après nous avoir indiqué de nouveaux itinéraires jugés "plus safe"et plus "éco responsable".


" The snow must go on..." Un clin d'oeil aux énormes chutes de neige du début de l'hiver et au désespoir qui guette les passionnés, ceux qui s'arrachent les cheveux, les yeux rivés sur la météo, matin et soir, depuis trois semaines. Un film fait maison, histoire de tester en conditions réelles ma nouvelle caméra, la dernière Go Pro HD Hero 2. Petite innovation, un harnais sur le torse pour pouvoir déclencher dès que l'envie s'en fait sentir et donner un point de vue subjectif, une sensation de caméra embarquée. Et pour avoir une idée nette du rendu :  un logiciel de montage très accessible : iMovie... Seule fioritures pour la touche personnelle, la bande son calibrée pour ce type de voyage : "Les grandes vacances " de Raymond Lefevre, "Shut up and let me go" des Ting tings, "Should I stay or Should I go"  des Clashs et "Devil's on the dance floor" des Flogging Molly. Tout un programme.



Résultat concluant : à condition de varier  les angles, (encore pas assez diversifiés à mon goût) et de l'utiliser comme une vraie caméra avec des plans large  pour restituer le contexte des descentes et de prendre des images de face pour apporter un contre champ... Le point est incroyable. Même à pleine vitesse. De près, de loin. Sauf en basse lumière. Les images de soirées à l'intérieur donne des images qui bavent sans grande précision. Reste la manipulation. Les menus et la prise en main sont étonnamment  compliqués et vieillots. Le logiciel semble avoir été fait par un informaticien des années 1980. Etrange vu la qualité de l'optique et sa réputation. Vous manquez une étape dans la navigation pour paramétrer l'appareil et  vous voilà obligés de refaire tout le chemin depuis le début. Et si vous mettez de coté toutes les options pour simplifier vos tournages en ne gardant qu'un mode on off , un seul bouton pour allumer et éteindre, vous n'êtes pas à l'abri de tourner sans le vouloir et blinder votre carte mémoire. A titre d'exemple quand vous voulez enlever ce réglage, vous êtes obligé de tourner pour parvenir à le supprimer, c'est dire si ce n'est pas difficile de faire plus intuitif.


 Autre point faible, les fixations. En main, la HD Hero 2 est une caméra très légère, de toute petite taille et aisée à déplacer. Pour la placer sur un casque et avoir les mains libres, c'est moins évident : les attaches sont très fragiles (j' ai cassé les deux branches tout en faisant très attention). Il est difficile de voir si l'appareil tourne ou non. Les riders ne peuvent pas jeter un coup d'oeil sur l'écran de contrôle et le poids du boîtier pèse sur l'avant de leur casque surtout quand ils sautent ou que le terrain les secoue. Le harnais placé sur le torse balaie amplement ces problèmes mais plus bas, n'offre pas la même vision subjective, la vision que peuvent avoir les sportifs au cours de leurs efforts.



Quoiqu'il en soit, même si de près, le grand angle donne un rendu fish eye, qui transforme en ballon le visage des personnes que vous filmez. c'est un beau bijou qui défie l'imagination des cinéastes de tout poil. En surf, en roller, en chute libre, en moto. De quoi trouver de nouveaux points de vue, donner à vivre à tout ceux qui ne pratiquent pas les sports de glisse les sensations des plus passionnés d'entre nous et griser les réalisateurs qui doivent dépasser la contrainte de la focale fixe en faisant preuve de créativité pour raconter leurs histoires.  L'objet est encore perfectionable mais c'est ma cam !!!


Never stop running.... with Fabrice Paillous from Jean-Marc Paillous on Vimeo.



 Galerie de photos  de ce petit voyage :

La vallée de la Silvretta. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos

Huby, la célébrité  de Montafon. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos

Jean-Marc Paillous et son harnais GO Pro. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos

Pierre Sellier, télémarkeur émérite. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos

Huby, 27 d'ans d'expérience. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos

Pierre Sellier, tout en syle. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos
Encore deux clichés, le télémark vu par Nicolas Baranger. Histoire de finir avec une touche de couleur.

Pierre Sellier dans ses oeuvres. Photo : Nicolas Baranger / Punk Rock Photos

Du télémark avec des S7  : chapeau! Nicolas Baranger / Punk Rock Photos








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