dimanche 31 mars 2013

Ma sélection de la semaine : paix, culture et innovation



Clin d'oeil :  "Imagine un monde sans haine", une belle vidéo pour une société délivrée du sectarisme




Pour célébrer ses 100 ans  d'existence, l'Anti-Defamation League, une ONG américaine qui lutte depuis un siècle contre l'antisémitisme et le racisme aux Etats- Unis a mis en ligne mercredi une vidéo qui fait le buzz. Un clip de 90 secondes sur une musique de John Lennon dans lequel on retrouve  des grandes figures de la lutte contre l'obscurantisme comme Martin Luther King, Jr., Daniel Pearl, Harvey Milk   ou Anne Frank. Le réalisateur a imaginé ce que ces martyrs auraient pu accomplir si leur vie avaient été plus longues. Un moyen de se féliciter de toutes les actions qu'ils ont menées et se rendre à l'évidence qu'il reste encore un grand chemin à parcourir pour que les préjugés disparaissent.

"L'Anti-Defamation League" ou Ligue anti-diffamation est une ONG  qui lutte contre toute forme d'antisémitisme, d'homophobie et de discrimination avec des campagnes d'information et de sensibilisation. Mais aussi avec des procès médiatiques et un lobbyisme acharné après des législateurs et des présidents américains. Cette organisation « combat l'antisémitisme et toute forme d'intolérance, défend les idéaux démocratiques et sauvegarde les droits civiques pour tous » a été fondée  en1913   pour répondre à l'arrestation d'un jeune juif soupçonné à tort pour un assassinat qu'il n'avait pas commis en Géorgie. Depuis un siècle, ses militants n'ont eu de cesse de s'opposer aux groupes antisémites ou racistes comme le Ku Klux Klan. Ce clip rappelle leur idéal de départ et le travail qu'il reste à accomplir.

Clin d'oeil :  Marseille, des artistes militants et déçus  dénoncent les dérives  Marseille 2013 qui s'est fait sans eux



Attention vitriol. La rappeuse Keny Arkana, le collectif « la rabia del pueblo » (la rage du peuple) et des habitants du quartier de Noailles, à Marseille, ont réalisé un documentaire de 20 minutes intitulé :  « Marseille, capitale de la rupture ». Des cinéastes partisans qui dénoncent les arrières pensées des organisateurs de "Marseille, capitale européenne de la culture". Ils témoignent du malaise des habitants des quartiers populaires qui commencent à dire tout haut que cette opération de prestige n' a pas été fait avec eux et pour eux mais pour juste donner une bonne image de la ville et faire plaisirs à quelques happy few. Avec leurs mots, avec emphase et sans détour. 
Au yeux de ces auteurs engagés, l'événement, qui s'est soldé par des chantiers qui ont bloqué la ville des mois et des mois, a permis nombre d'opérations immobilières lucratives qui se traduiront à moyen terme par un embourgoisement de la cité phocéenne. Pour eux, les dépenses pharaoniques de Marseille 2013 ne se sont concentrées que sur certains projets portés par des grands noms mais n'ont pas servi à irriger la scène artistique provencale. Un coup de bluff à destination des tours opérateurs et des touristes.

Clin d'oeil : "The startup kids", un incroyable sur la réussite de mômes qui révolutionnent l'internet 




Bienvenue dans l’univers des “Startup Kids” ! Un teaser qui fait le buzz sur Viméo. La bande annonce d'un documentaire sur de  jeunes entrepreneurs à peine majeurs mais qui ont déjà bati des entreprises valorisées plusieurs millions de dollars dans l'internet. On y découvre des interviews des fondateurs de Vimeo, Soundcloud, Kiip, InDinero, Dropbox, ou encore Foodspotting.
Réalisé par Vala Halldorsdottir et Sesselja Vilhjalmsdottir, ce documentaire est une immersion dans l’univers des start-ups 2.0 et une invitation pour entreprendre. 
En pleine faillite islandaise, les deux réalisatrices décident de redonner la pèche et l'envie d'entreprendre à leur concitoyens. En mai 2010, les deux complices partent à la rencontre d’une dizaine de jeunes entrepreneurs aux parcours spectaculaires. Leur voyage durera deux ans. Les discours des adolescents sont plein de culot, d’intelligence. Et de fraîcheur.
La valeur n'attend point le nombre des années. Ils sont jeunes, chefs d'entreprises, riches mais gardent parfois leur âmes d'enfants. A l'image de Zach Klein, cofondateur de Vimeo, la plateforme de partage de vidéos créatives. Après avoir vendu sa startup pour quelques centaines de millions d’euros, il décide de réaliser son rêve de gosse : construire un chalet au milieu des bois, sans électricité ni eau chaude, pour profiter de la nature avec une dizaine de copains…
 L’histoire de Ben Way est tout aussi édifiante. À treize ans, ce jeune entrepreneur anglais crée sa première entreprise. Il passera son adolescence à en développer une dizaine d’autres avant de tout perdre… à vingt ans à peine. « 26 millions d’euros, ma voiture, ma copine et ma maison ». Deux ans plus tard, il se remet en selle. Comme si rien n'était. 
Le film qui sera bientôt  en ligne gratuitement. On y verra les efforts consentis par ces ces jeunes hommes et femmes, qui, passionné, peuvent rester jusqu’à six mois enfermés dans leur chambre à mettre en place une plateforme informatique  sans adresser la parole à leurs parents ou leurs amis. «  Un peu dommage qu’on ressorte de là en se disant qu’il faut avoir moins de 30 ans et être un « no-life » qui n’a pas d’autre but dans la vie que le travail pour réussir. Mais bon, c’est peut-être vrai  » commente un internaute.
«  À tous ceux qui pensent aujourd’hui qu’ils n’ont aucune chance de devenir entrepreneur car ils ont une vie et plus de 30 ans : Il ne faut pas oublier que le film traite des Startup Kids et pas de l’entrepreneuriat en général. Même en Silicon Valley, la plupart des entrepreneurs à succès ont plus de 30 ans. Le plus important quand on veut devenir entrepreneur n’est pas son âge ni son style de vie mais bien la façon dont on réalise ce qu’on a dans la tête. Si vraiment, vous voulez devenir entrepreneur, commencez dès aujourd’hui à poser des actes.  » lui répond un autre spectateur.
Une bande annonce bien réalisée, un recueil de success stories saupoudrées d’un zeste d’échecs rapidement digérés. Startups kids vend du rêve, du soleil. Une belle plongée dans le monde du 2.0, avec ceux qui feront le monde de demain, des digital natives qui se lancent sans à priori et qui nous ouvrent de nouveaux horizons. 

lundi 25 mars 2013

Ma sélection : des vidéos qui rendent hommage à la photo au quotidien, à tous ces témoignages forts et émouvants






Clin d'oeil  : une ode à la photographie populaire en Chine, une histoire étonnante


C'est ma découverte de la semaine, une ode à la photographie. Aux clichés pris par monsieur et  madame tout le monde tous jours juste par plaisir. 

Une fois n'est pas coutume, c est le fond plus que la forme, très classique, qui prime dans cette vidéo. C est l'histoire d un passionné  de photos d époque , d un  collectionneur compulsif qui a entassé chez lui plus de 500 000 clichés et qui, boulimique, part inlassablement dénicher de nouvelles images.  Thomas Sauvin, un éditeur français installé Pékin court chaque mois les ateliers qui recyclent des vieilles pellicules nitrates trouvées dans les décharges pour en récupérer le fer et revendre le nitrate à des laboratoires. Il rechètent des lots dix fois le prix. Au gré de ses visites, il ramène chez lui les négatifs qui lui semblent les plus dignes d intérêt. Il les digitalise et les scrute attentivement. Et là ce sont des pans de vie qui se découvrent à lui. 36 poses parfois  24 lui suffisent pour deviner la psychologie des personnes qui posent et imaginer leurs vies, leurs parcours, leurs espoirs, leurs amours. Le Français entre par effraction dans l intimité de centaines de Chinois qui ont jeté leurs anciens négatifs à la poubelle après avoir acheté un appareil numérique. Telle Amélie Poulain qui reconstituait la vie de ceux qui oubliaient leurs photos d identité dans les photomatons, il se délecte de ces scènes quotidiennes, de ces réunions de famille et de ces visites de monuments historiques. 
Chaque fois qu'il revient à son domicile avec ses sacs sous le bras, c est la même excitation. Il ne sait pas ce qui l'attend. Il  passe des heures sur sa table lumineuse a traquer les pépites  insolites. 
Pour l'ancien Parisien, qui a grandi avec les images de Marc Riboud, ces séries parlent de la vie. Cela commence avec les naissances, cela finit avec la mort. A travers ces clichés, on  découvre l'amour, le monde." 
On pourrait le taxer de voyeur mais non. Ce qui l'amuse au -delà des cadrages aléatoires des photographes débutants ou des portraits de groupes plus que convenus dans la plupart des cas, ce sont les petits détails qui révèlent la manière dont les classes moyennes chinoises vivaient entre 1985 et 2005. La plupart du temps ces négatifs n'ont aucune valeur artistique, ils sont répétitifs, avec toujours les mêmes personnes figées au milieu du cadre, mais ce sont les vestiges d une époque révolue, des témoignages de 20 ans d'Histoire. Tantôt agitée tantôt prospère. Son travail de fourmi  relève autant du travail de l'historien que de l'étude sociologique.
Ces photos reflètent à merveille l'évolution de la société. Au début des années 1980, seules quelques familles privilégiées disposaient d'un appareil et les clichés se résumaient aux mariages, aux naissances et éventuellement à l'incontournable voyage sur la Place Rouge. Puis petit à petit, la photo s'est démocratisé, les enfants ont pris le pas sur le père de famille, la qualité des prises de vue a progressé. Les sujets sont devenus plus variés, moins codifiés. Un observateur averti pourra ainsi noter l'arrivée des réfrigérateurs, des téléviseurs dans le fond des pièces, signe d'une augmentation du niveau de vie. Autre détail montrant un début d'ouverture au monde extérieur, les premières vacances en Thaïlande, l'apparition de deux roues étrangers dans les rues ou  la multiplication des posters représentant Marylin Monroe.
Fort de son fonds énorme, il monte aujourd'hui  des expositions dans les grandes métropoles et ses clins d œil qui au départ n'avaient pas vocation à sortir du cercle familial se retrouvent affichés sur les murs des musées et des grandes galeries à la mode. 
Une seconde vie inattendue s'offre à eux. Grâce à ce passionné, ils fascinent désormais les étudiants en histoire,  les fans de mode et les artistes qui à l image de Martin Par trouvent une certaine poésie à ces images désuètes. 

Si Thomas Sauvin, ce fou dingue qui vit au milieu des cartons d archives commence à cartonner, ce n'est que justice vu que ce curieux impénitent est devenu un des plus fins observateurs de la Chine contemporaine.  "Beijing Silvermine", un court documentaire de 12 minutes à voir absolument, un reportage dont le sujet est vraiment  inépuisable.

Clin d'oeil  : gros buzz pour la vidéo d' une femme battue qui s'est chaque jour en photo pendant un an





Les vidéos où des jeunes gens se prennent en photos tous les jours dans des situations différentes sont courantes. Il y a quelques mois le film d’un homme qui s'était mis en scène tous les jours pendant six ans avait été vu plusieurs millions de fois. Mais celle-ci détonne. On y voit le visage d'une jolie brune souriante au début se transformer au fil des mois de manière tragique. Des cernes apparaissent, puis des bleus et des cocards. Des images terrifiantes qui reviennent de plus en plus souvent. Des traces de coups qui témoignent d'une liaison amoureuse qui se dégrade et d'une  relation amoureuse où les sentiments sont peu à peu remplacés par la violence et la peur. Et sur la dernière photo, la jeune femme tient un panneau ou est écrit en croate "je ne sais pas si je tiendrai jusqu'à demain".  

Cette vidéo intitulée Jedna fotografija dnevno u najgoroj godini zivota (une photo par jour dans la pire année de ma vie) postée le 18 mars 2013 sur YouTube a été vue plus  "millions de vue  sur YouTube en une semaine.  Cri de détresse d'une victime parmi tant d'autres ou buzz médiatique dans le cadre d’une campagne contre les violences faites aux femmes ? cette succession de photos divise la Toile.

La situation est trop glauque pour être vraie : aucune femme battue se prendrait volontairement pendant des semaines en gros plan le visage tuméfié. Ce qui passe au premier abord pour le SOS d’une femme battue est sans aucun doute la première étape d'une campagne visant à lutter contre les violences conjugales. La vidéo d’une minute vingt serait-elle finalement une opération de publicité pour une association inconnue ? C’est en tout cas ce qu’affirment des membres du forum Reddit, débattant sur la production léchée : grain de l’image, cadrage, lumière. Les blessures ne seraient l'œuvre d'un maquilleur de talent et la victime une simple figurante. Buzz ou non, la vidéo met en tout cas en lumière un chiffre alarmant : 1 femme sur 3 est victime de violence dans le monde.

Clin d'oeil  :  les 7 ans de Twitter en animation




 Twitter en a fait du chemin depuis sa création, en mars 2006. Jack Dorsey peut-être fier de son invention, qui est aujourd’hui valorisée à plus de 10 milliards de dollars. Stars et marques s’en servent quotidiennement et le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter.
Pour revenir sur les moments forts du réseau social, la team Twitter a mis en ligne sur son compte Youtube officielCelebrating # Twitter 7. Tsunami au Japon, Printemps Arabe, réélection de Barack Obama  : la compagnie américaine revient avec ce petit film d'animation sur les temps forts de la twittosphère ces dernières années.
Le 21 mars 2006, le fondateur Jack Dorsey publiait le premier tweet de l'histoire. Aujourd'hui, 400 millions de mini messages  envahissent le réseau chaque jour...
200 millions d'utilisateurs, 100.000 tweets et 320.000 nouveaux comptes par minute, 60 millions de twittos supplémentaires en un an, 400 millions de tweets par jour, les chiffres de Twitter donnent le tournis. Sa croissance fulgurante aussi. En 2009, à peine deux millions de tweets circulaient quotidiennement sur un réseau qui s'assimilait alors à un rendez-vous d'initiés, tant l'activité demeurait confidentielle.

Pour la petite histoire, le retweet et le hashtag n'ont fait leur apparition qu'un an après la création du réseau, 47.815 utilisateurs possèdent un compte certifié (chiffre relayé par le Blog du Modérateur), le record de retweet est détenu par Barack Obama. Son célèbre "Four more years" envoyé après l'annonce de sa réélection a été partagé plus de 800 000 fois. 

 


dimanche 17 mars 2013

Ma sélection de la semaine : une autre façon de filmer le sport


De retour d'Alaska, avec des images plein la tête. 10 jours  à l'autre bout du monde, déconnecté. Pas d'ordinateur, de téléphone. Une saine coupure. Et une reprise bille en tête avec une sélection ultra vitaminée.  Avec un premier clin d'oeil à ce que j'aime le plus, le ski et la vidéo. 


Clin d'oeil  : des skieurs qui vous en font voir de toutes les couleurs 




Nicolas et Loris Falquet partagent la même passion que moi. Le ski et la création vidéo. Sur les planches, cela fait des années qu'ils multiplient les descentes inédites et les gros sauts. Ce sont des passionnés qui aiment partager leur amour pour ce sport et qui cherchent à chacune de leurs sorties des idées originales pour le magnifier. 
Là où la plupart des riders se contentent de coller les unes après les autres leurs plus belles séquences, en injectant des images en caméra subjective et se différencient juste par leurs prises de risques. Eux refusent depuis plusieurs années la surenchère ambiante et misent avant tout sur leur créativité. Ils filment avec des caméras de cinéma et essayent de renouveler le genre. 
Il y a quelques mois, ils ont ainsi organisé une énorme session de nuit avec le snowboardeur Xavier De Le Rue et saisi des images en noir et blanc entièrement  avec pour seule source de lumière d'immenses projecteurs. Résultat, des runs où les voient jouer avec le relief en ombres chinoises, des descentes en contre jour étonnantes. 
Pour leur dernière vidéo, les deux vaudois ont imaginé un scénario tout aussi fou : glisser non plus sur de la neige blanche mais sur des cristaux de couleur. Ils ont ainsi aspergé de peinture des pans de montagne et se sont jeté allègrement dans ces faces teintées en orange, en rouge ou en bleue. A l'arrivée, des gerbes de poudreuse multicolores. Et des images qui n'ont rien à voir avec les "skiporn" habituels à base de jumps et de lignes énormes. Au ralenti, on voit la neige se compresser, se craqueler et s'envoler au passage des spatules.  Et on admire la précision de leurs trajectoires et leur style agressif. Deux semaines de travail pour deux minutes de court métrage. Mais leur inventivité a été récompensée puisque c'est désormais le clip qu'il faut avoir vu pour tous les amoureux de glisse. Un bon trip pour reprendre le titre de leur web série. 


Clin d'oeil : "This is my court", l'ambiance des playgrounds, l'esprit des baskets de rue



Une vidéo qui parlera à ceux qui ont joué au basket sur les playgrounds. A Bir Hakeim, à Port Royal, et un peu partout ... Ceux qui savent que loin de l'univers feutré des gymnases, le ballon orange peut sentir le cuir, la sueur et le sang. Ceux qui ont appris qu'au royaume de l'intox, regarder ses adversaires dans les yeux avec la ferme intention de leur monter dessus, histoire de se faire respecter. Les frères Jonathan et Josh Baker signent avec "This my court", un hymne au bitume et ses panneaux sans filets, une ode aux après-midi où chacun n'a qu'une idée en tête réussir le prochain block ou écraser un dunk  sur la tête de son vis- vis. En noir et blanc, une vidéo sur le basket sans une minute de jeu,   un film sur les défis qui font toute la saveur de ces joutes balle en main.  

Clin d'oeil  : le Maroc vu par un Espagnol ça le fez 



De Fez au Dunes de Merzouga, un beau voyage au Maroc. Enrique Pacheco vient de mettre en ligne une vidéo qui témoigne d'un amour des belles images et d'un maitrise certaine.  Photographe de formation, l'Espagnol a réalisé un joli film avec son DLSR Sony A 99 à base de ralentis et de Time Lapses. Une découverte des lumières du sud, douce le matin, écrasante à la mi journée et dorée au couchant. Des atmosphères très différentes pour des lieux qui ont chacun leur caractère, que cela soit le souk de Marakech avec ses puits de lumière ou la tannerie où les artisans travaillent dans le calme sous le  soleil de plomb.  Un Magreb de cartes postales, tout en couleurs. 



Clin d'oeil : un autocollant pour les fous du volant 



La plupart des accidents de la route se déroulent la nuit. Pour reponsabiliser les fêtards avant qu’ils ne prennent le volant, l'agence BBDO Proximity Thaïland a une idée lumineuse : coller des auto-collants sur les phares de voitures garées aux abord des boîtes de nuit. Une campagne phare de l'agence d'information sur la santé, Thai Health, qui permettra peut-être de réduire les conduites à risques.  

Clin d'oeil : une vague de vidéo pour la Syrie 


15 mars 2013.  Un triste anniversaire, une date qui marque les deux ans du début de la révolution syrienne. Deux ans de crimes contre des civils. Selon les Nations-Unies, plus de 70 000 personnes ont été tuées, des dizaines de milliers d’autres ont été blessées, sont disparues ou emprisonnées, des milliers ont été victimes d’actes de torture, de mauvais traitements, de violences sexuelles, des millions ont été déplacées à l’intérieur et des centaines de milliers sont réfugiées à l’extérieur du pays.
Des politiques, de sportifs, des artistes, des personnalités de la société civile et des politiques s'expriment face caméra pour stoper les massacres en Syrie. Robert Badinter, Monseigneur Gaillot, Lilian Thuram, Didier Porte, François Cluzet et bien d'autres ont répondu aux sollicitations de diverses associations humanitaires comme la Fédération internationale des droits de l'Homme, Amnesty international ou Human Right Watch.
Ces vidéos intitulées "2’ pour la Syrie" dans lesquelles les "people" lancent un appel à manifester, à être solidaire de ceux qui tentent de vivre sous les bombes  et à faire pression sur les gouvernements en s'expriment en voix off sur des images filmées par des citoyens syriens  au péril de leur vie sont à retrouver sur un compte Dailymotion dédié dans le cadre de l'opération une "vague blanche pour la Syrie". 
Pour dire « STOP » aux crimes contre les civils et réclamer que justice soit rendue en faveur des victimes, et faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas oublié, une manifestation internationale a été  organisée le 15 mars 2013.
Le principe de cet événement planétaire était simple : demander aux citoyens du monde entier de se réunir dans leurs pays respectifs à la même heure, de 19h à 19h30, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « STOP » écrit dessus déclenchant ainsi au fil des fuseaux horaires et à travers le monde, une «ola» mondiale de protestation, une immense vague blanche, reprise au fil de la journée par les médias.