Marre de la grisaille, du froid ? Cette semaine, une sélection qui devrait vous réchauffer avec au programme du sport, de la sensualité, du soleil, et du rire.
Clin d'oeil : la dernière vidéo "Hidden lines" sur un kitesurf trip à Nitro City de la bombe
De l'aventure, des potes, des filles, du sport, des paysages magnifiques, tel est le cocktail très réussi du dernier opus de la web série : "Hidden lines". Un surf trip ou plutôt un kite surf trip au Panama avec des athlètes qui envoient du gros et qui délirent. Au delà du sport, l'occasion de découvrir un pays autrement, de faire des rencontres. De partager des moments forts et de s'amuser. Et il faut dire que Youri Zoon et Nick Jacobsen ne sont pas les derniers à faire les fous une fois sortis de l'océan. Ils s'inventent des challenges tous plus déjantés les uns que les autres : glisser dans la piscine de leur hôtel alors que des clients lisent tranquillement autour du bassin ou demander à des playmates de se dévêtir pour les encourager à se dépasser. Potaches mais aussi spectaculaires car quand le vent se lève, ils font preuve d'imagination et de souplesse comme quand ils montent voile en main sur les épaules de leurs copains. A "Nitro City" au Panama, un complexe hôtelier situé à une heure de Panama City et détenu par Travis Pastrana, un ancien champion de motocross freestyle, les amis ont trouvé dix milles idées pour profiter des joies de l'Océan Pacifique. Ils rident et rient : une énergie communicative.
Clin d'oeil : "Ode to the summer", les plaisirs de l'été en toute simplicité.
des récits positifs et une tendresse folle. A suivre.
Clin d'oeil : le burger Carl's Jr, de quoi se régaler
Nina Agdal, mannequin vedette de 20 ans y déguste très langoureusement son encas sous le soleil en bikini. Le lien entre les deux n'est pas évident mais les internautes ont adoré la publicité. Faut dire que le Super Bowl est un événement sportif très prisé par la gente masculine. En une apparition, la "nina" a réussi à éclipser les précédentes égéries de la chaîne de fast food Kate Upton, Kim Kardashian et Paris Hilton. Evasion et érotisme, une association qui fait toujours recette : la bombe a fait exploser les audiences.
Clin d'oeil : vous avez l'estomac dans l'étalon, malheureusement il y a Findus !
Clin d'oeil Une parodie des Misérables interprétée par des militaires sud-coréens
Les conscrits sud coréens n'en
peuvent plus du service militaire obligatoire au quel ils sont astreint et le
font savoir. Ils en ont marre de ne rien faire et de le faire tôt, de consacrer
deux ans de leur vie à regarder de l'autre coté de la frontière et patrouiller
le long du no man's land qui les sépare de la Corée du Nord. Pour faire
remonter leur ras le bol, ils ont mis en ligne une grande fresque de 13
minutes
initulée "Les Militaribles". Une parodie de la comédie musicale
des Misérables dans laquelle on voit des militaires déblayer la neige en
reprenant l'air des forçats en Coréen. Un moyen original pour déplorer la
vie stricte à la quelle ils doivent s'astreindre, éloignés de leurs proches, de
leurs petites amies, reclus dans des bases secrètes, sans téléphone ni
internet pendant des mois. Un calvaire que ces jeunes comprennent de moins en
moins et qui se traduit chaque année par de nombreux suicides. Coupés du monde
alors qu'ils vivent dans un des pays les plus connectés du monde, plusieurs d'entre
eux ont eu le temps de réfléchir et d'imaginer un clip un peu délire qui a peu
de liens avec l'œuvre de Victor Hugo. Jean Valjean, amoureux de Cosette obtient
un créneau d'une heure pour voir sa petite amie. Et il vit cette permission
comme un drame, une injustice sachant que le trajet qui les sépare prend 50
minutes.
Réalisé
par un étudiant en cinéma et interprété par 80 figurants, "Les
militaribles" devrait faire le buzz en Corée et encore. A l'occasion de la sortie des Misérables, le blockbuster US interprété par Russel Crowe et Anne Hataway qui arrive dans les salles.
Clin d'oeil Un rappeur chante et déplore la misère au quotidien en Iran : un flow pour remettre la société à flot
Emad Ghavidel est en train de se faire un nom en Iran.
Ce jeune rappeur de 23 ansjoue avec les mots et les maux de la société. Dans
son dernier clip "Chauffeur de taxi", qui se partage sur Internet, il
raconte le difficile quotidien des classes populaires iraniennes. Un succès.
Originaire de Rasht, dans le nord du pays, il jongle
avec les rimes et les petits boulots pour survivre. Ancien chauffeur de taxi
pour compléter son revenu, il sait ce que sait que d'attendre le client pour
quelques euros. Une profession fatigante, ingrate qui lui a permis d'ouvrir les
yeux sur le monde, "On ne peut pas nier qu’il y a un problème aujourd’hui
quand des gens propres sur eux négocient pour 0.25 centimes d'euros!"
Il connait les afffres du métier. "J’ai
connu un chauffeur qui, alors qu’il faisait le trajet Rasht-Téhéran, s’est fait
arrêter à un poste de contrôle et a passé un an en prison parce qu’un de ses
passagers avait de la drogue sur lui. Il a perdu son taxi, donc son gagne-pain.
C’est à force de parler avec eux et de voir toutes ces difficultés que j’ai
décidé de chanter cette chanson."
Artiste peu connu, Emad n'aurait jamais imaginé
connaître le succès dans son pays. Le rap est underground en Iran et les
autorités ont plutôt à pouchasser les jeunes qui s'adonnent à cette
musique occidentale. Mais par un concours de circonstances, sa chanson est
passée sur PMC, une chaîne iranienne basée à Los Angeles. Puis reprise à
Téhéran par la population qui s'est reconnue dans ces paroles. Et qui a
accroché à son texte qui tranchent avec les romances à l'eau de rose.
Un coup de projecteur bienvenu pour un musicien
atypique qui a envie de parler des questions de société. Une aubaine pour un
acteur engagé qui s'était fait connaître avec deux titre très poitiques sur les
rebelles syriens qui défendent la ville d'Homs au risque de leur vie et sur les femmes sans voiles qui se
font brûler le visage à l’acide par des hommes qui les trouvaient amorales.
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